VIDEO / ETUDE : effets nocifs des ondes GSM mis en évidence sur des fourmis et des protozoaires - 11/07/2012
En 2008 étaient divulgués en Belgique les résultats d'une thèse de doctorat à l'UCL qui avait montré que des rats exposés chroniquement à un faible niveau de micro-ondes perdaient la
mémoire et mourraient prématurément. [1]
Cette fois, c'est vers des sociétés de fourmis et des organismes unicellulaires que s'est tournée une équipe de recherche de l'ULB pour étudier les effets des micro-ondes des télécoms sur le vivant. Source : http://www.rtl.be/videos/video/404244.aspx Des résultats accablants sur les fourmis... à 1 Volt par mètre !!!! Dans une première série d'expériences [2], les chercheurs ont observé que sous l'effet d'un générateur d'ondes semblables à celles d'un GSM, les capacités d'apprentissage tant olfactif que visuel étaient affectées avec des scores moyens de l'ordre de 50% par rapport au groupe témoin. Placées ensuite à l'abri des ondes et après une période de récupération de 30 heures, les fourmis retrouvaient une certaine capacité de mémorisation (60-80%). Ensuite, soumises une nouvelle fois aux ondes alors qu'elles étaient en apprentissage, les fourmis perdirent immédiatement tout leur acquis et ne gardèrent aucune mémoire visuelle. Cette atteinte à la mémoire n'est pas sans rappeler l'étude menée à l'UCL en 2008 qui avait montré une sérieuse détérioration des capacités de mémorisation de rats à long terme, dans ce cas après 15 mois d'exposition aux micro-ondes. Dans une autre série d'expériences [3], c'est toute la capacité d'organisation de la colonie qui s'est vue affectée. Sous l'effet des ondes, les fourmis ne suivent que très peu leur phéromone de piste, viennent à peine sur des aires marquées de leur phéromone et s'orientent mal vers leur phéromone d'alarme. Par ailleurs, soumises aux ondes, les fourmis ne recrutent pas de congénères et sont incapables de rentrer au nid après avoir trouvé de la nourriture.
Avant exposition Après exposition (1 V/m) Au terme de l'une et de l'autre de ces deux séries d'expériences, les sociétés s'étaient détériorées : les fourmis marchaient avec difficulté, mangeaient peu, mourraient ; les larves ne se développaient plus et même les reines mourraient. Une situation qui n'est pas sans rappeler le déclin de ruches d'abeilles souffrant du CCD (Colony Collapse Disorder) observé actuellement à l'échelle mondiale [4].
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